Le 10 mars, ouverture de l’AMAP Homme de Terre

Dans quelques semaines, le samedi 10 mars à partir de 9h30 très exactement, l’AMAP Homme de Terre démarrera officiellement son activité dans le 18ème. Elle viendra s’ajouter aux six Associations pour le Maintient de l’Agriculture Paysanne déjà présentes dans l’arrondissement et travaillera avec Loic Boulanger,  un producteur francilien de l’Oise. L’AMAP Homme de Terre compte déjà une vingtaine d’adhérentEs qui bénéficieront tous les 15 jours d’un panier de 3 à 4 kgs au prix de 15 €. 

Après quelques semaines de recherche, le lieu de distribution a été trouvé, ce sera « Le Point Bar« , 99 rue Championnet, dont le gérant, Saïd, projette déjà, en plus de l’accueil pour les paniers, de monter des ateliers repas avec les fruits et légumes livrés par Loic Boulanger. Agriculteur  engagé, ce dernier cultive 35 hectares et emploie 10 temps plein sur son exploitation, la Ferme de Marconville, où l’on trouve pêle mêle pommes de terre, navets, carottes, radis noirs, betteraves, fenouils, choux fleurs, choux brocolis, potirons, potimarrons, pâtissons…

Adhésion à l’AMAP toujours ouvertes

Les adhésions sont  toujours ouvertes, si vous êtes intéressé pour participer à cette aventure  et par un projet qui s’inscrit dans la dynamique de la transition à l’œuvre dans le 18ème et dans plusieurs quartiers de Paris,  contactez l’équipe d’animation en écrivant à amaphommedeterre@gmail.com ou en laissant un message sur ce blog. Une permanence aura lieu samedi 3 mars de 10h à 12h au Point Bar, pour celles et ceux qui souhaitent adhérer ou se renseigner sur l’AMAP Homme de Terre

La création d’une nouvelle AMAP est un signe à la fois de résistance et de prise de conscience au moment où les terres agricoles franciliennes continues de disparaitre sous les coups de l’urbanisation à outrance à l’œuvre dans la région. Ainsi, comme le notait Le Monde dans un article paru il y a quelques jours, « la transformation des terres agricoles en zones urbaines a continué de progresser en Ile-de-France« . Interrogé par le journal, Xavier Guiomar, chercheur à AgroParisTech, institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement déplorait la perte de , » 2,4 % des terres agricoles, entre 2000 et 2010 résultat d’une urbanisation croissante qui se traduit par des frais de transport et d’énergie en hausse. Qui plus est, cette consommation des terres agricoles rend plus vulnérable la métropole ».

Rappelons à ce sujet que 54 000 ha de terres agricoles disparaissent chaque année en France, soit l’équivalent d’un département entier tous les 7 ans. Les AMAP sont donc une des réponses à apporter pour endiguer ce phénomène mais aussi pour tourner le dos à l’agriculture productiviste, responsable de la destruction des sols, de l’uniformisation des goûts et de la quasi disparition de la production agricole de saison et de proximité.

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