A Montpellier, l’homo agriurbanus et la Guerilla Gardening sont passés à l’action

A Montpellier, le week-end dernier, le Festival Tropisme consacrait l’une de ses premières journées à une question : agriculteur urbain, métier de demain ?
Pour y répondre ce samedi 28 février, un débat était organisé avec « une diversité d’invités, tous acteurs de projets d’agriculture urbaine, pour définir les profils possibles » de cet hypothétique homo agriurbanus…


Après une matinée entière à confronter les expériences des uns et des autres et les réflexions sur le sujet, un consensus a émergé : la question reste entière !

L’agriculteur urbain est il au mieux un jardinier des villes, ou bien encore, comme au Quebec, un urbainculteur? Le suspens reste entier tout comme le fait de savoir si  notre homo agriurbanus donnera naissance à un nouveau métier  mais ce qui caractérise le mieux en attendant cette nouvelle espèce , c’est bien sa faculté à passer à l’action.
Et de ce côté, ce n’est pas l’imagination qui lui manque avec une prédilection tout de même pour les endroit disons… un peu délaissés ou même franchement déclassés !

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A Montpellier, c’est donc un petit lopin de terre d’une bonne centaine de m² qui a vu débarquer vingt bipèdes muni de pelles et de bêches, graines plein les poches et envie de semer en pagaille…
Un coin de nature biscornu  à l’angle d’un carrefour où se croisent voitures et trams et surtout, malmené par une espèce cousine, l’homo sapiens sapiens, laquelle possède l’étrange  particularité de rendre souvent  laid ce qui était beau.
Là, pendant plusieurs heures, nos agriurbanus vont alors laisser libre court à leurs petites manies : retourner la terre, creuser des sillons, élever de petites buttes, planter des graines en tout genre, potagères de préférence mais aussi horticoles, arroser (modérément)…
Le repos et mieux encore, la contemplation étant indissociables de cette activité, il est alors temps de penser à prendre du… bon temps, en profitant au passage d’un généreux legs d’homo sapiens sapiens sous forme d’un canapé décati, soudainement ressuscité à coup d’accords de guitare bien sentis.

Et alors que le soleil d’hiver commençe lentement à abandonner la partie, les bipèdes aux poches désormais vides s’en retournent vers d’autres cieux, laissant derrière eux, tapis sous les buttes d’un petit lopins de terre, des promesses pleine de vie, des graines d’utopie prêt à surgir en bouquets fleuris…

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Une réflexion sur « A Montpellier, l’homo agriurbanus et la Guerilla Gardening sont passés à l’action »

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